Wallonie: on prépare déjà les vendanges….Vers l’Avenir, 29 août 2017

 

Les vendanges débuteront sans doute avec deux semaines d’avance. Un travail mécanisé, à quelques exceptions près….

par A.Wolwertz

 

C’est déjà le branlebas

de

combat dans la petite

trentaine de vignobles

que compte la Wallonie. Cette

année, les vendanges devraient

en effet débuter avec quelque

deux semaines d’avance en raison

de conditions climatiques

particulièrement favorables à

la vigne (voir cadrée).

« Et des vendanges, ce n’est pas

de l’improvisation, indique

Henri Larsille, secrétaire de

l’Association des Vignerons de

Wallonie. Quand on décide que

c’est le moment, cela doit se faire

tout de suite. Car trois jours de soleil

en plus suffisent à augmenter

le taux de sucre du raisin. » Et

donc au final d’avoir un vin

autre que celui espéré.

À l’inverse, en cette période

(septembreoctobre),

la Wallonie

n’est pas à l’abri d’un

brouillard givrant ou d’un

coup de gel inopiné, note Cyril

Jonot. Le Champenois, qui apporte

son expertise au domaine

du Chant d’Éole à Quévy (près

de Mons) a d’ailleurs déjà programmé

les vendanges des 10

hectares des cépages traditionnels

de Chardonnay, Pinot noir

et Pinot blanc le 23 septembre.

Il s’agira en réalité d’une “ prévendange

” : une journée durant

laquelle des amateurs de

vin viendront cueillir le raisin

à la main, pour le plaisir et la

bonne cause. Les bénéfices de

cette opération “Les vendanges

de l’espoir” (10 € la participation)

profite aux enfants malades.

« Mais pour le reste, les vendanges

se font de manière mécanisée,

dit Cyril Jonot. C’est plus confortable

et efficace. » À l’exception

de quelques petits domaines où

des bénévoles passionnés effectuent

encore les vendanges manuellement,

cette mécanisation

est d’ailleurs la norme en

Wallonie.

« Il y a aussi les cas du crémant

de Wallonie, avec des critères plus

stricts qui imposent des vendanges

manuelles pour avoir l’appellation

», précise cependant Henri

Larsille, qui se souvient encore

des premières vendanges au vignoble

des Agaises (près de Binche),

producteur du réputé Ruffus,

durant lesquelles

s’activaient 200 à 250 bénévoles

pour cueillir les grappes à la

main.

« Cela se terminait en grande

fête, se souvientil.

Mais gérer

l’intendance pour autant de bénévoles

est compliqué et demande

une grosse organisation. » Dès

lors, et même si cela enlève

sans doute un peu de poésie au

vin, c’est désormais avec des

vendangeuses mécaniques que

les raisins wallons prendront

prochainement la direction des

pressoirs

Vignobles portes ouvertes les 17 et 18 juin dans la DH du 11juin, par Marc Vanel

Les 17 et 18 juin prochains, les vignobles

wallons vous ouvrent leurs portes;

douze adresses à découvrir

ALe vignoble wallon ne date pas

d’hier, il connut même son apogée

au XVe siècle dans la vallée de

la Meuse. À l’époque, chaque village

de Dinant à Liège comptait

son vignoble, chaque coteau

bien exposé était planté de vignes,

et le vin était surtout consommé

sur place.

Confrontée aux rudes conditions

climatiques, à l’urbanisation

croissante des campagnes

ou à la concurrence de la bière,

l’activité s’éteint au début du

XIXe siècle, même si certains perpétuent

la tradition jusqu’à la Seconde

Guerremondiale.

Relancé à Huy dans les années

60, la viticulture attire des dizaines

de passionnés qui font quelques

bouteilles le plus souvent

pour leur consommation personnelle.

En 2003, Raymond Leroy au

domaine des Agaises à Haulchin

près de Binche et Philippe Grafé

au domaine du Chenoy à Namur

plantent à plus large échelle et

professionnalisent l’activité inspirant

quelques jeunes (etmoins

jeunes) dans la foulée.

Aujourd’hui, on dénombre

une bonne centaine de vignobles

en Wallonie, dont une bonne

vingtaine de vrais professionnels,

c’est-à-dire vendant leur production

dans le commerce. La production

annuelle totale est de

l’ordre de 700.000 bouteilles.

À l’initiative de l’APAQ-W,

douze d’entre eux ouvriront leur

chai au public le week-end prochain,

tout comme une trentaine

de brasseries.

LA PASSION DU VIN

Même si l’on peut regretter l’absence

de quelques grands acteurs

(Mellemont, Bioul, Domaine

des Marnières notamment),

les principaux domaines

ont répondu présent à l’invitation

de l’APAQ-W.

Le plus important producteur

tout d’abord, le Vignoble des

Agaises (Haulchin), réputé pour

sa célèbre cuvée Ruffus qui est

probablement le vin wallon le

plus connu. Ses bulles s’arrachent

deux ans avant leur mise

en commerce ! De nouvelles

plantations sont en cours; ce sera

bientôt le plus grand vignoble de

Belgique.

À quelques kilomètres de là,

sur le même terroir à Quévy-le-

Grand, le Domaine du Chant

d’Eole est exploité par Filip Remue,

un Belge émigré en Champagne,

en association avecM. Ewbank

deWespin, propriétaire terrien

et agriculteur. Le résultat : de

belles bulles en blanc et en rosé

que l’on peut découvrir dans un

chai équipé du matériel dernier

cri. Un must.

Également dans le Hainaut,

mais plus modestes, quatre

autres vignobles très différents.

Le Clos LoJerAu (du nomdes trois

enfants de Jean-Philippe Vanstals)

à Flobecq où pousse… de la

Syrah, cépage du Rhône par excellence

! Une curiosité.

La Ferme bleue ensuite, un petit

vignoble quasi familial qui

produit un blanc qui vaut le détour.

À Beaumont, non loin de la

frontière française, le Domaine

de La Mazelle vous ravira par son

paysage impressionnant et son

Pinot noir tout en finesse.

DANS LE NAMUROIS, deux voisins

à visiter dans la foulée l’un de

l’autre. Le vignoble du Chenoy à

Emines, qui fait figure de pionnier

dans le domaine des cépages

interspécifiques et le Domaine

du Ry d’Argent à 500 mètres de

là. Jean-François Baele y développe

depuis une dizaine d’années

une véritable entreprise viticole

offrant ses services à

d’autres vignerons (pour les vendanges

ou pour l’élaboration de

leurs vins effervescents).

Plus proche de nous, adossé à

l’abbaye de Villers, le petit clos de

Villers-la-Vigne est animé depuis

25 ans par une équipe enthousiaste

de bénévoles. En plus, le

Regent, élaboré par Christophe

Waterkeyn en macération carbonique,

est proche de la perfection

! Et je pèse mes mots.

En province de Liège, un vignoble

qui vaut le détour à lui

seul. Située à Heure-le-Romain, la

coopérative Vin de Liège est la

preuve vivante du potentiel du

vignoble wallon, tant en qualité

que du point de vue économique.

Ce week-end sera pour la

coopérative l’occasion de présenter

son premier vin rouge.

Enfin, dernier détour par Torgny,

village le plus au sud de la

Belgique, pour découvrir le Poirier

du Loup, le seul vignoble

communal qui décline sa

gamme en bulles, blanc, rouge et

vin de paille. De belles curiosités

à savourer, avec modération,

bien sûr.

Marc Vanel

Toutes les adresses se trouvent sur

le site vigneronsdewallonie.be

Dur, dur le gel

 

 

Estinnes : les vendanges du Vignoble des Agaises sont compromises par le gel
LALIEU GRÉGOIRE Publié le lundi 08 mai 2017 à 21h38 – Mis à jour le lundi 08 mai 2017 à 21h42

Pertes importantes dues au froid. Du jamais-vu au Vignoble des Agaises

 » Il n’y a plus de saisons. » Voilà le genre de lieu commun qui a pu alimenter les discussions durant le mois d’avril, le thermomètre jouant au yo-yo entre douceur printanière et offensives hivernales.

Pour le Vignoble des Agaises à Haulchin, ces caprices climatiques dépassent les discussions de comptoir et annoncent des conséquences catastrophiques.  » Ce que nous avons connu cette année est assez exceptionnel, témoigne Arnaud Leroy du Vignoble des Agaises. Il a fait très bon au mois de mars, si bien que les vignes et, de manière générale, tous les arbres fruitiers, se sont réveillés plus tôt. Mais, vers la mi-avril, nous avons essuyé une vague de froid, le thermomètre chutant jusqu’à -5° durant plusieurs nuits. Avec la combinaison de ces deux facteurs, les bourgeons ont été brûlés par le gel. Ce qui compromet la vendange cette année. « 

Ce n’est pourtant pas la première fois que le vignoble est confronté au gel. L’an dernier déjà, le thermomètre avait chuté à la même période, moment critique. Deux hectares sur les dix-huit en production en avaient fait les frais. Mais, cette année, les dégâts sont beaucoup plus importants.

 » En général, le thermomètre passe à -1 ou -2°, poursuit Arnaud Leroy. Plus exposé, c’est le bas du coteau qui est touché. Et nous perdons dans ces cas-là entre 5 et 10 % de la récolte. Cette année, l’entièreté du vignoble est atteinte. Il n’y a plus rien à certains endroits. C’est impressionnant. « 

Alors que le Ruffus a récolté les médailles d’or l’an dernier, la vendange s’annonce difficile à Haulchin pour 2017.  » C’est la première fois que le gel cause autant de dégâts. Nous sommes entre 50 et 75 % de pertes. Quoi qu’il arrive, nous réaliserons une petite vendange cette année. Il faut attendre deux ans avant que le raisin récolté arrive dans les bouteilles sur le marché. Si nous en avons trop peu cette année, nous reporterons la production à 2020. Si nous en avons assez pour notre millésime, il y aura sans doute une petite adaptation dans les prix pour couvrir les pertes et les différents frais. « 

Notons que les ravages du gel ne sont pas cantonnés à Estinnes. Ailleurs en Belgique et chez nos voisins français, la situation est catastrophique.

 

Des éoliennes pour réchauffer les vignes

Pour protéger les vignes du gel, il n’y a hélas, pas de solution miracle. Certains procédés sont coûteux et ne garantissent pas une efficacité totale. C’est le cas des chaufferettes à placer tout au long des vignes. Elles permettent de gagner un ou deux degrés. Mais il en faut près de 2.000 par hectares. Elles nécessitent donc beaucoup d’argent et de personnel. Impensable à Haulchin. Seuls quelques grands crus se le permettent.

Autre solution inadaptée au Vignoble des Agaises, l’irrigation. « Il faut asperger les vignes d’eau », explique Arnaud Leroy. « En gelant, l’eau va former des stalactites qui vont protéger les bourgeons. C’est aussi très coûteux et nous n’avons pas de réserves d’eau suffisantes. »

Cette année , le Vignoble des Agaises avait testé un produit naturel qui permet de stimuler les vignes pour qu’elles concentrent un maximum de sucre. Efficace pour les basses températures. Inutile si le thermomètre affiche -5°.

Reste les grands moyens. « Certains font survoler un hélicoptère au-dessus des vignes. L’air déployé par le mouvement des palmes réchauffe les vignes, comme un sèche-cheveux. Mais on ne peut pas faire voler un hélicoptère n’importe quand. Et c’est durant la nuit que les températures sont les plus basses. »

L’alternative, assez proche de l’hélico, repose sur les éoliennes. « C’est une solution que nous étudions. Des éoliennes, électriques et chauffantes, sont disposées horizontalement, au-dessus des vignes. Chaque éolienne peut protéger jusqu’à un ou deux hectares. Nous envisageons cette solution pour le bas du coteau. »

De fait, à Estinnes, on s’y connaît en éoliennes…

 

Le Ruffus fait peau neuve

Si 2016 avait déjà vu les vignes souffrir du gel, si 2017 annonce une récolte en berne, 2015 fut, au contraire, une excellente année. De quoi se consoler après la lecture de ces tristes nouvelles. Les premières bouteilles de ce millésime arrivent sur le marché.

L’œil aguerri remarquera que le Ruffus fait peau neuve. Après douze ans de bons et loyaux services, la vieille étiqueteuse du Vignoble des Agaises a cédé la place à une machine plus performante. Les Leroy ont profité de l’occasion pour modifier l’habillage des bouteilles. Le bleu traditionnel du Ruffus a disparu au profit d’un noir élégant. Le masque du Gille de Binche s’est envolé. Mais l’esprit du carnaval est bel et bien là avec les lions héraldiques qui rappellent le costume du Gille. Ils sont ici déclinés aux couleurs nationales. Sur la contre-étiquette, on retrouve le lion des Flandres, le lion de Brabant et le coq wallon.

Le Ruffus est bien un breuvage 100 % belge. L’étiquette annonce la couleur. « Fiers de ce que nous produisons en Belgique », communique le Vignoble. Il y a de quoi !

Lalieu Grégoire

 

« Visitez le vignoble de Villers-la-vigne » par Marc Vanel dans la DH du 23 avril 2017

 Avec les beaux jours, les visites guidées du petit vignoble adossé à l’abbaye de Villers-la-Ville ont repris.

Cette parcelle de 20 ares sur 4 terrasses estamoureusement choyée par plus de 180 bénévoles d’une confrérie qui se relaient tous lesweek-ends pour entretenir les pieds de Regent et de Phoenix qui donnent chaque année quelques centaines de bouteilles.

Visites le premier samedi dumois à 14h30, d’avril à septembre. Entrée par l’accueil de l’Abbaye.

Infos :www.villers-la-vigne.be

INVESTIR dans un vignoble wallon ….Dernière Heure du 16 avril 2017

Vous avez l’âme d’un vigneron mais manquez de moyens ? Plusieurs vignobles wallons vous ouvrent leur capital. La viticulture wallonne a le vin en poupe, mais si elle compte environ 120 amateurs, l’activitén’est toutefois rentable que pour une poignée de professionnels: les Agaises et la CuvéeRuffus (±140.000 bouteilles/an), le Domaine du Ry d’Argent,(±85.000 bt), le Château Bon Baron (±75.000 bt), le Domaine du Chenoy (±65.000 bt), le Chant d’Eole (60.000 bt) et le Domaine de Bioul (40.000 bt) sont les acteurs majeurs de ce marché en évolution constante. Leur succès a inspiré une nouvelle génération de vignerons qui se sont lancés dans  l’aventure, chacun en fonction de ses moyens…..

par Marc Vanel

lire la suite dans la DH du 16 avril 2017

 

 

Vins et terroirs wallons…..

In Revue de la Fédération wallonne horticole mars-avril 2017

Dans le domaine viticole, la relation sol-plante est originale car il convient de maîtriser la vigueur de la vigne et d’exacerber les contraintes, en particulier hydrique et azotée, pour atteindre un rendement qualitatif et non quantitatif. Or, il apparaît qu’en région wallonne, certains ont fait le lien entre  terroirs et qualités des vins (style, originalité).

A lire assurément…..

Vin, les coulisses de l’histoire

Cours conférence prestigieux à l’Académie Royale de Belgique

C’est à un évènement exceptionnel que nous vous convions le mardi 14 mars de 17h à 19h. Fabrizio Bucella, professeur à l’Université Libre de Bruxelles, directeur Inter Wine & Dine, y présentera un exposé original :

Vin les coulisses de l’histoire

Ce cours est donné dans le cadre du prestigieux Collège Belgique sous la responsabilité académique de Lambros Couloubaritsis.

Après le cours-conférence, les membres de l’assistance auront le plaisir de déguster deux crus prestigieux.

Le cours a été annoncé dans le cadre de la lettre d’information de l’Académie Royale de Belgique, voir l‘interview de Fabrizio Bucella

Accès gratuit, inscription préalable sur Ie site de l’Académie Royale de Belgique

Consultez le site Internet IWD

http://interwd.be/

et la page Facebook IWD, pour être tenu au courant de nos dernières nouvelles :

https://www.facebook.com/inter.wine.dine/

 

EN SAVOIR PLUS
Académie Royale de Belgique

Médaille d’or à Paris pour « Notes blanches 2015 » de Vin de Liège

Vin de Liège décroche une médaille d’or dans un concours en France

Alec Bol, administrateur-délégué de la coopérative liégeoise.
Alec Bol, administrateur-délégué de la coopérative liégeoise.
-ÉdA Mathieu GOLINVAUX (Vers l’Avenir)

La coopérative Vin de Liège vient de remporter une médaille d’or avec son vin «Notes blanches», dans un prestigieux concours français.

Les professionnels du vin le savent: une médaille d’or apposée sur une bouteille a la vertu de booster les ventes et la renommée. C’est donc un joli coup de projecteur qui vient de se diriger vers la coopérative Vin de Liège, dont le vin «Notes blanches 2015» a reçu la médaille d’or au concours «Les Vinalies internationales».

Lorsqu’on a fondé une coopérative et qu’on a planté ses premières vignes en 2012 en région liégeoise, on peut sans doute être fier de cette reconnaissance, d’autant plus que ce concours fait partie des plus prestigieux de France, selon Romain Bévillard, maître de chai de Vin de Liège. «Les notations y sont particulièrement sévères. […] Ce concours se distingue par ses dégustateurs: ce sont tous des œnologues professionnels», explique-t-il.

«Notes blanches» se trouve donc dans une liste d‘une bonne centaine de vins blancs en provenance du monde entier et ayant reçu la médaille d’or. Il s’agit du seul vin belge parmi les 1 000 bouteilles primées au total.

«Cette médaille d’or est la preuve qu’il y a moyen de développer une viticulture et d’élaborer des vins de qualité en Belgique», se félicite la coopérative. «Plutôt que d’importer chez nous certaines recettes ancestrales, bien adaptées à des terroirs connus de longue date, comme c’est le cas en France, nous avons décidé de tirer parti du climat belge. par exemple, “ Notes blanches ” présente un bel équilibre entre sucrosité et acidité qui permet de soutenir des arômes floraux et fruités intenses», commente Alec Bol, l’administateur-délégué de la coopérative.

La coopérative Vin de Liège, dont les vignes sont implantées à Heure-le-Romain et à Bassenge produit six vins, dont un effervescent, «L’Insoumise», un rosé, «Les Agapes», et des blancs: «Acapella», «Ô de Craie», «Les Éolides» et «Notes blanches».

Formation de Chef d’entreprise – Viticulteur – Oenologue en 2018

Grande première en Communauté Française de Belgique.

Le Centre IFAPME de Perwez organise pour la première fois une Formation de Chef d’Entreprise – Viticulteur – Oenologue en 2 années.

Les cours se dérouleraient un soir par semaine et un samedi par mois dès la rentrée de septembre 2018.

Pour toute information complémentaire, prière de contacter Mr. Wilmot au 0475/81.38.18

Scan0002.pdf